C’est la rentrée scolaire et il est justement  opportun de s’interroger sur les conditions  d’accès à l’enseignement des enfants au Cameroun.

Il est sans doute superflu  de parler ici de la politique  lucrative du livre, de la corruption à    l’admission  dans certains établissements  publics, de l’illusion  de gratuité  de l’enseignement primaire ou de la pauvreté ambiante des parents incapables de financer efficacement la scolarité de leur progéniture.

Mais comment justifier dans un état qui se dit moderne, la négation du droit à l’enseignement  pour la jeunesse de notre pays ?

Comment avoir  accès à la modernité en laissant  une partie importante  de notre jeunesse sans éducations ?

Au mouvement réformateur, nous proclamons  à la fois pour notre état moderne  à construit,  la gratuité de l’enseignement et l’obligation  d’éducation  jusqu’à l’age de 14 ans.

Il s’agit  là,  des deux premières idées de nos 101 idées réformatrices qui visent l’accélération du processus de modernisation  de l’ensemble de la nation camerounaise. L’école doit être  gratuite ; Elle doit aussi être obligatoire  pour les enfants  jusqu’à  l’adolescence, pour  permettre à l’ensemble  des citoyens bien formés et donc fermés aux manipulations  de toutes sortes, de contribuer pleinement à la construction  d’une nation libre et moderne.

L’état moderne  doit  garantir ce double objectif de gratuité  et d’obligation. C’est ainsi  assurer  l’essentiel de sa mission  de protection  des citoyens  camerounais. L’abandon dont est victime de l’immense majorité de notre jeunesse par l’état et le gouvernement républicain est intolérable.

Pour  une citoyenneté moderne  et responsable, le Mouvement Réformateur s’engage  à instituer  la gratuité  de l’enseignement  et à rendre  l’école   obligatoire  jusqu’à l’âge de 14 ans.